Publications

Poster Organization of a proficiency test on the characterization of thermostatic chambers

Organization of a proficiency test on the characterization of thermostatic chambers

B. Geynet, Congrès International de Métrologie, Lyon, Mars 2025

Résumé : En 2024, le CT2M (Centre Technologique Méditerranéen de Métrologie), en partenariat avec le laboratoire départemental de Côte d’Or, a organisé une comparaison inter-laboratoire sur la caractérisation d’une chambre thermostatique. Les participants étaient au nombre de 26 et venaient de France et de l’étranger. La comparaison a porté sur la caractérisation à 37°C d’une enceinte thermostatique située dans le laboratoire départemental de Côte d’Or à Dijon (France). La méthode de caractérisation recommandée aux participants est celle décrite dans le document FD X15-140. Chaque participant a réalisé la caractérisation de l’incubateur avec ses propres moyens (sondes de température, unité d’acquisition de données, etc.)

On-site calibration and verification of mass flowmeter for aerosol samplers

L. Hégron, Congrès International de Métrologie, Lyon, Mars 2023

Résumé : Les prélèvements de poussières atmosphériques dans l’environnement en vue de la mesure de l’indice de radioactivité alpha / bêta global ou des émetteurs gamma sont réalisés au moyen de préleveurs aérosols. Les mesures de l’indice de radioactivité alpha / bêta global ou des émetteurs gamma rendues en Bq/Nm3 nécessitent une connaissance maîtrisée du volume d’air prélevé et de son incertitude. Ainsi, le raccordement métrologique du volume doit être garanti, au moyen d’un étalonnage du débitmètre massique du système de prélèvement.

Poster On-site calibration and verification of mass flowmeter for aerosol samplers
Poster Methodology and software development for nuclear material characterization using weighing scales

Methodology and software development for nuclear material characterization using weighing scales

L. Domenech, Congrès International de Métrologie, Lyon, Mars 2023

Résumé : En collaboration avec le Laboratoire de métrologie des matières nucléaires (L2MN) de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN), le Centre Technologique Méditerranéen de Métrologie (CT2M) a développé une méthodologie pour peser la masse réelle et conventionnelle d’un objet (poids brut) et la masse des matières nucléaires dans un conteneur (poids net) pour des masses allant jusqu’à 300 kg. Cette méthodologie est applicable au sein du laboratoire, dans le cadre de l’inventaire annuel des matières nucléaires, et lors des inspections dans le cadre du contrôle national. Elle garantit l’utilisation correcte des balances, le résultat de la pesée et l’incertitude associée. Un tableur au format Excel est utilisé pour contrôler les balances et les sondes de température, ainsi que pour traiter et mettre en forme les données collectées.

Prepacked products – Control charts

N. Sugliano, Congrès International de Métrologie, Lyon, Sept. 2021

Résumé : Produire un lot à la quantité nominale souhaitée est un enjeu majeur dans l’industrie agroalimentaire. Un sous-dosage entraîne une non-conformité à la réglementation (code de la consommation) et un surdosage génère des pertes économiques pour l’entreprise. La réglementation européenne impose des pénuries autorisées sur le lot. Le fabricant contrôle le lot de production en utilisant des critères sur la moyenne du lot et le taux de produit défectueux dans le lot (produit dont le manque est supérieur à celui autorisé par la réglementation).

Proficiency testing – Temperature calibration

B. Geynet, Congrès International de Métrologie, Lyon, Sept. 2021

Résumé : En 2020, le CT2M a organisé une comparaison interlaboratoire sur l’étalonnage en température à laquelle 26 laboratoires ont participé. Parmi eux, des laboratoires d’étalonnage (accrédités ou non) mais aussi des laboratoires réalisant des étalonnages internes et/ou des vérifications périodiques de leurs capteurs de température.
Les intérêts de participer à une comparaison de ce type sont multiples : évaluer la pertinence des étalonnages, assurer la qualité des résultats, répondre aux exigences normatives et d’accréditation, vérifier la bonne application de la méthode d’étalonnage et évaluer la reproductibilité des résultats.

Proficiency testing for the calibration of masses

L. Hégron, Congrès International de Métrologie, Paris, Sept. 2019, https://doi.org/10.1051/metrology/201910001

Résumé : Les organismes d’accréditation demandent aux laboratoires accrédités de participer régulièrement à une comparaison interlaboratoire (CIL) pour prouver leur capacité à réaliser des essais ou des étalonnages. En 2018, une comparaison interlaboratoire a été organisée par le CT2M dans le domaine de l’étalonnage des masses. 15 laboratoires ont participé à ce cycle qui s’est déroulé d’avril 2018 à octobre 2018. Les participants étaient des laboratoires d’étalonnage (accrédités ou non) ainsi que des laboratoires d’essais réalisant des étalonnages et/ou des contrôles internes de leurs masses.

Poster

Proficiency testing for calibration of multimeter

N. Sugliano, Congrès International de Métrologie, Paris, Sept. 2019, https://doi.org/10.1051/metrology/201911006

Résumé : Les organismes d’accréditation demandent aux laboratoires accrédités de participer régulièrement à des comparaisons interlaboratoires (CIL) afin de prouver leur capacité à réaliser des essais ou des étalonnages. En 2018/2019, une comparaison interlaboratoire a été organisée dans le domaine de l’étalonnage des multimètres.
27 laboratoires ont participé à ce cycle qui s’est déroulé d’avril 2018 à mai 2019. Les participants étaient des laboratoires d’étalonnage (accrédités ou non) ainsi que des laboratoires d’essais réalisant des étalonnages et/ou des contrôles internes de leurs équipements.

Comparaison inter-laboratoires : étalonnage des instruments volumétriques à piston

B. Geynet, Congrès International de Métrologie, Paris, Sept. 2017, https://doi.org/10.1051/metrology/201705001

Résumé : En 2016, le CT2M a organisé une comparaison inter-laboratoires sur l’étalonnage des micropipettes à laquelle 32 laboratoires ont participé. Parmi eux, il y avait des laboratoires d’étalonnage (accrédités et non accrédités) mais également des laboratoires d’essais réalisant les étalonnages et/ou contrôles de leurs micropipettes en interne. Le traitement des résultats a été réalisé selon les principes statistiques de l’ISO 13528 et en respectant les exigences de l’ISO 17043. Cet article présentera l’organisation de cette comparaison inter-laboratoires ainsi que les résultats obtenus. Les performances des participants sont évaluées et une interprétation des résultats est proposée afin de mettre en évidence les paramètres d’influence prépondérants sur les résultats d’étalonnage des instruments volumétriques à piston.

Etalonnage de masses “spéciales”, comment répondre aux besoins des clients ?

L. Domenech et D. Benhamou, Congrès International de Métrologie, Paris, Sept. 2017, https://doi.org/10.1051/metrology/201714005

Résumé : CT2M est un laboratoire d’étalonnage de masses accrédité depuis plus de 20 ans. Son activité est principalement axée sur l’étalonnage de masses comprises entre 1 milligramme et 5 tonnes conformément à la norme OIML R111.
Depuis plusieurs années, CT2M a développé des compétences spécifiques en matière d’étalonnage de masses. De plus en plus de laboratoires expriment leur besoin d’étalonner des objets qui n’ont pas les caractéristiques définies dans l’OIML R111. En effet, ces besoins ne relèvent pas de la métrologie légale mais d’exigences scientifiques et industrielles : valeur nominale spécifique, forme spécifique, matériau spécifique.
Pour répondre à ces besoins, le laboratoire a développé des procédures d’étalonnage et de caractérisation des comparateurs.
Le calcul de l’incertitude est plus complexe et prend en compte les spécificités des objets (effets de densité, association de plusieurs masses d’épreuve, utilisation de masses additives, effet de linéarité du comparateur, …).

The obtaining of Label Reliability Measure for gravity measurement by the LSBB underground lab

C. Gonnet, Congrès International de Métrologie, Paris, Sept. 2017, https://doi.org/10.1051/metrology/201714004

Résumé : Le Laboratoire de recherche souterrain à bas bruit (LSBB URL) de Rustrel (près d’Avignon, dans le sud de la France) est né de la reconversion d’un poste de tir de commandement de fusée nucléaire. Depuis 1996, le site a été transformé en une installation scientifique internationale pour la recherche interdisciplinaire. Des scientifiques travaillant dans différents domaines et provenant de différents pays sont encadrés par l’équipe d’ingénieurs du LSBB. L’URL du LSBB souhaitait mettre en avant les compétences du laboratoire et prouver que ses mesures étaient fiables. L’accréditation selon la norme ISO 17025 ne semblait pas appropriée. En effet, cette norme bien connue n’est pas vraiment adaptée aux besoins des laboratoires de recherche et le travail de mise en place d’une première accréditation est conséquent et coûteux. En collaboration avec des partenaires du monde de la recherche publique et privée, le CT2M a développé un nouveau système de qualité entièrement compatible avec la norme ISO 17025 mais plus adapté à la mise en place des laboratoires académiques et des entreprises privées concernés : Le « Label Fiabilité Mesure ». L’URL LSBB a obtenu la graduation du Label pour son activité de mesure de la gravité.

Comparaison de méthodes pour l’estimation de l’incertitude sur une fonction d’étalonnage

N. Sugliano, Congrès International de Métrologie, Paris, sept. 2015, https://doi.org/10.1051/metrology/20150002007

Résumé : L’étalonnage d’un équipement et l’interprétation des données d’étalonnage sont des étapes fondamentales pour assurer la fiabilité des résultats de mesure. Conformément à la nouvelle définition du VIM [1] (Vocabulaire International de la métrologie), l’étalonnage permet d’établir une relation entre les indications de l’instrument et le résultat de mesure. Dans le cas de mesures réalisées sur toute une plage, l’étalonnage peut être modélisé sous la forme d’une fonction d’étalonnage. La fonction d’étalonnage établira alors une relation entre le signal mesuré par l’équipement et la grandeur exploitée par le laboratoire. De nombreux équipements (spectrophotomètre, …) nécessitent la mise en place d’une fonction d’étalonnage et les laboratoires peuvent avoir des difficultés lors de l’estimation de l’incertitude liée à la fonction d’étalonnage. Des méthodes complémentaires ou alternatives à la méthode GUM (Guide pour l’estimation des incertitudes de mesure) [2] sont couramment utilisées pour estimer cette incertitude. L’article a pour but de présenter à partir d’un cas concret les différentes méthodes qui peuvent être utilisées pour estimer l’incertitude liée à la fonction d’étalonnage. Les méthodes présentées seront les suivantes : méthode basée sur les calculs matriciels, méthode de Monte-Carlo (méthode par simulation numérique), méthode utilisant les erreurs maximales admissibles (EMA étalonnage) de la validation de la méthode selon la norme NF-T-90–210.

Organisation d’une comparaison inter-laboratoires dans le domaine des essais sur les antiseptiques et les désinfectants

B. Geynet, Paris, sept. 2015, https://doi.org/10.1051/metrology/20150006008

Résumé : Le CT2M (Centre Méditerranéen de Technologie de la Métrologie) a été sollicité par plusieurs laboratoires accrédités ISO/CEI 17025 pour organiser une comparaison interlaboratoire dans le domaine des essais d’antiseptiques et de désinfectants selon les normes NF EN 1275 et NF EN 1276. La participation aux essais d’aptitude est une obligation pour les laboratoires accrédités mais les résultats des précédentes campagnes européennes n’ont pas pu être utilisés par les participants. Les objectifs de cette comparaison interlaboratoire sont d’évaluer la capacité des laboratoires à réaliser ces essais, d’assurer la qualité des résultats et d’estimer les incertitudes de mesure. Les organismes testés sont Candida albicans et Staphylococcus aureus selon les normes NF EN 1275 et NF EN 1276 respectivement. Notre protocole ICL innovant se déroule en deux étapes. Au cours de la première étape, les concentrations testées de désinfectant ne sont pas imposées afin d’obtenir une valeur de référence de deux mesurandes (activité bactéricide et activité levuricide), laissant les laboratoires participants appliquer leur propre procédure de routine. Au cours de la deuxième étape, les concentrations du désinfectant sont imposées afin de mieux comparer les laboratoires entre eux. Les dilutions successives du mélange solution initiale/désinfectant neutralisé fournissent un résultat quantitatif pour tous les laboratoires et permettent une exploitation statistique du taux de réduction R selon la norme ISO 13528.

Label Fiabilité Mesures : retour d’expériences

L. Hégron, Congrès International de Métrologie, Paris, sept. 2015, https://doi.org/10.1051/metrology/20150019004

Résumé : De nombreux laboratoires souhaitent mettre en place des dispositifs de maîtrise de la qualité des mesures et faire reconnaître leurs compétences. Toutefois, le niveau d’exigence de la norme NF EN ISO 17025 est peu adapté aux laboratoires et organismes de recherche, ainsi qu’aux laboratoires industriels de R&D. En 2011, un groupe de travail constitué d’acteurs du milieu de la recherche publique et privée a développé un système d’exigences simplifié et adapté à leurs activités : le Label Fiabilité Mesures. Créé à l’origine pour permettre aux laboratoires de garantir la fiabilité des résultats et mettre en valeur leurs compétences, les deux laboratoires actuellement labellisés et les deux laboratoires en démarche avancée de labellisation s’accordent tous pour affirmer que le Label Fiabilité Mesures leur a apporté davantage.

Club des Laboratoires Accrédités : partage d’expérience, audits croisés et amélioration de la qualité des mesures

Nicholas Bouillon, David Benhamou, Laure Domenech, Boris Geynet & Loïc Roso, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2013, https://doi.org/10.1051/metrology/201312005

Résumé : Depuis 2011, le Club de Laboratoires Accrédités se réunit une fois par semestre et le nombre de participants est chaque fois grandissant. Les premières réunions ont regroupé une trentaine de participants venant de laboratoires aussi variés qu’EDF, CEA Cadarache, LDA 13, PROTEC LEA, LASEM Marine nationale, Institut Coopératif du Vin, LERM, SCP, Avepharm, IGNA, Quadlab, ITGA, EUROCOPTER,… Ces laboratoires sont tous accrédités ou en démarche d’accréditation selon l’ISO 17025. La participation au Club des Laboratoires Accrédités est totalement gratuite. Les réunions se font sur une demi-journée dans un laboratoire accueillant qui est différent à chaque fois, et se déroulent en quatre temps : Sans un premier temps : présentation des évolutions de l’accréditation ISO 17025 à travers un thème d’actualité. Dans un deuxième temps, il y a des Echanges entre les laboratoires accrédités sur les relations avec les auditeurs Cofrac et sur les écarts récurrents (à travers la présentation d’écarts d’audits Cofrac des laboratoires participants). Dans un troisième temps, il y a des échanges d’auditeurs et présentation des pages internet du Club des Laboratoires Accrédités dédiées aux audits croisés. Et enfin dans un quatrième et dernier temps, il y a des visites du laboratoire accueillant et plus particulièrement des activités accréditées.

Quel protocole pour valider ses méthodes : NF T90-210 ou NF V03-110 ?

B. Geynet, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2013, https://doi.org/10.1051/metrology/201312007

Résumé : Les laboratoires accrédités selon l’ISO 17025 doivent valider leurs méthodes d’essais non normalisées. Deux principaux référentiels traitent de la validation des méthodes : la norme NF T90-210 et la norme NF V03-110. Ces deux protocoles ont été révisés récemment (respectivement en 2009 et 2010) et ont tous deux subi de profondes évolutions.

Certaines évolutions sont communes aux deux référentiels telles que le fait de :

  • travailler sur les grandeurs retrouvées (par exemple la concentration) plutôt que les valeurs d’informations (par exemple une aire de pic ou une absorbance),
  • réaliser les essais dans des conditions de fidélité intermédiaire plutôt que dans des conditions de répétabilité,
  • introduire une nouvelle approche plus globale basée sur l’exactitude qui prend en compte à la fois la justesse et la fidélité de la méthode pour conclure sur son acceptabilité par rapport au besoin.

Il existe néanmoins des différences dont l’approche méthodologique et la détermination de la Limite de Quantification (LQ). Cette LQ est généralement très importante pour les laboratoires car elle va permettre de déterminer la limite basse à partir de laquelle ils pourront rendre un résultat avec une exactitude définie.

L’objectif de cet article est de présenter les points de convergence ainsi que les principales différences entre les 2 normes afin d’aider les laboratoires dans le choix du protocole à mettre en oeuvre pour la validation de leurs méthodes.

Label Fiabilité Mesures : une alternative pour faire reconnaître les compétentes des laboratoires de recherche

B. Geynet, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2011

Résumé : De nombreux laboratoires souhaitent mettre en place des dispositifs de maîtrise de la qualité des mesures et de reconnaissance de leurs compétences. Dans ce contexte, un groupe de travail a été constitué avec les principaux acteurs du monde de la recherche publique et privée. Cette initiative  a débouché sur un système de labellisation à deux niveaux. Créé pour permettre aux laboratoires d’améliorer la fiabilité des résultats et faire reconnaître leurs compétences, le Label Fiabilité Mesures peut également être considéré comme un tremplin vers l’accréditation COFRAC. En effet, les exigences du référentiel de labellisation ont été définies de façon à s’intégrer parfaitement aux exigences de la norme ISO 17025.

Comparaison des différentes méthodologies et référentiels pour estimer l’incertitude de pesée

L. Domenech, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2011

Résumé : Pour estimer leur incertitude de pesée, les laboratoires accrédités peuvent utiliser différentes méthodologies :

– Ils peuvent calculer l’incertitude de pesée à partir d’EMT définies en fonction du besoin de l’utilisateur.

– Ils peuvent est d’exploiter l’incertitude de l’instrument de pesage fournie dans le certificat d’étalonnage.

Les prestataires d’étalonnage accrédités peuvent se baser sur 2 documents : le document n°2089 édité par le Cofrac ou le document CG18 édité par l’EURAMET (septembre 2010). L’objectif de cet article est de décrire la méthodologie proposée par ces 2 référentiels, de clarifier le contenu de chacune des incertitudes calculées afin qu’elles soient mieux exploitées par les utilisateurs.

Validation de méthodes et incertitudes en Biologie Médicale : comment respecter les échéances de la réforme ?

D. Benhamou, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2011

Résumé : En France, les laboratoires de biologie médicale doivent faire face à une petite révolution de leurs activités avec l’obligation de l’accréditation ISO 15189 : une part importante de leurs analyses (80%) devra être accréditée au 31 octobre 2018 et au 1er novembre 2014 (si amendement validé), ils devront prouver leur entrée dans une démarche qualité en concordance avec les exigences du Cofrac. Parmi ces preuves figurent les dossiers de validation de méthodes pour une méthode qualitative et quantitative, incluant l’estimation des incertitudes. Les enjeux et les problématiques seront discutés dans le présent article.

Evolution de  la législation concernant la mesure de la pollution atmosphérique avec des systèmes automatiques : aspects métrologiques de QAL1, QAL2 et QAL3

D. Benhamou, Congrès International de Métrologie, Paris, 2009

Résumé : Comment mettre en place QAL1 (Quality Assurance Level1), QAL2 et QAL3 dans son entreprise ? Comment se conformer aux exigences de la norme EN 14181 [2] ? Comment le guide  GA X43-132 [3] nous vient-il en aide ? Introduction Les mesures de polluants gazeux font partie des mesures les plus difficiles à réaliser car elles sont soumises à une variabilité importante. Les mesures effectuées en continu par les industriels étaient Cet article propose d’aider les organismes de contrôle accrédités ainsi que les industriels en charge d’analyseurs en continu (AMS) à la mise en place des exigences de ces référentiels.

L’accompagnement des laboratoires à l’accréditation COFRAC, l’expérience d’un Centre Technologique spécialisé en Métrologie

L. Domenech, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2009

Résumé : Le CT2M est un Centre Technologique spécialisé en formation dans les domaines de la qualité et de la métrologie. Sa spécificité est de privilégier l’application pratique après acquisition des bases et des outils. Le CT2M est également un laboratoire d’étalonnage de masses accrédité COFRAC depuis plus de 15 ans. Forts de cette expérience, nous avons été sollicités pour accompagner différents laboratoires à l’accréditation COFRAC. L’objet de ce poster est de présenter la méthodologie adoptée et de l’illustrer à travers deux exemples d’accompagnement que nous avons réalisés. Nous verrons que les approches peuvent être très variées en fonction du contexte dans lequel nous intervenons.

La métrologie dans le domaine du développement durable et de la santé

D. Benhamou, L. Domenech,2ème Conférence Internationale de Métrologie d’Afrique, Comité Africain de Métrologie, Tunis, 2008

Résumé : Au carrefour du Développement Durable et de la Métrologie, le CT2M a réalisé une enquête sur les besoins des entreprises dans les domaines de la santé et de l’environnement en collaboration avec la Région PACA et l’Union Européenne. Cette enquête nous a permis de mettre en évidence certains points significatifs comme :

  1. L’importance de l’estimation de l’incertitude de mesure et de l’échantillonnage
  2. L’évolution de la fonction santé/environnement dans les entreprises
  3. La nécessité d’évaluer l’aptitude des Systèmes Automatiques de Mesures à fournir les incertitudes requises par la réglementation (Procédures QAL)

L’estimation de l’incertitude de mesure par la méthode de Monte-Carlo comme outil d’optimisation d’un processus d’essai

D. Benhamou, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2007

Résumé : Pour estimer l’incertitude d’un paramètre obtenu à l’aide d’un modèle de régression dans lequel les grandeurs en abscisse et en ordonnée ont elles-mêmes des incertitudes significatives, les méthodes classiques ne sont pas adaptées. La méthode de Monte-Carlo permet d’estimer simplement cette incertitude. Un exemple concret réalisé avec le Cemagref permet d’illustrer l’intérêt de cette méthode. Outre l’estimation de l’incertitude, elle a également permis à notre partenaire d’optimiser son processus d’essai. Cela lui a servi à affiner les coefficients de sécurité pris suite à cet essai, ce qui a eu des répercutions économiques importantes d’un point de vue industriel.

La métrologie dans le domaine du développement durable et de la santé

L. Domenech, Congrès International de Métrologie, Paris, oct. 2007

Résumé : Au carrefour du Développement Durable et de la Métrologie, le CT2M, compétent et expérimenté, se positionne en partenaire privilégié. Dans ce but, nous avons réalisé une enquête sur les besoins des entreprises dans les domaines de la santé et de l’environnement en collaboration avec la Région PACA et l’Union Européenne. Cette enquête nous a permis de mettre en évidence certains points significatifs comme :

  • L’importance de l’estimation de l’incertitude de mesure et de l’échantillonnage
  • L’évolution de la fonction santé/environnement dans les entreprises

D’autres posters ont également été présentés lors d’évènements nationaux :

Label Fiabilité Mesures : un moyen de faire reconnaître les compétences et la fiabilité des résultats des laboratoires de recherche

B. Geynet, Ecole Qualité en Recherches, Montpellier, fév. 2011

Résumé : De nombreux laboratoires souhaitent mettre en place des dispositifs de maîtrise de la qualité des mesures et de reconnaissance de leurs compétences. Aujourd’hui, mise à part la norme ISO 17025, référentiel d’accréditation COFRAC, il n’existe pas vraiment d’autre alternative. Le caractère inadapté de certaines exigences normatives, pour le monde de la recherche par exemple, ainsi que le coût engendré par la mise en place et le maintien de l’accréditation provoquent l’hésitation de nombreux laboratoires à faire le pas vers ce référentiel. Un besoin subsiste pourtant en terme d’amélioration de la fiabilité des résultats ainsi que d’évaluation et de reconnaissance des compétences du laboratoire. 

Gestion externalisée de la fonction de métrologue référent au LDA13

D. Benhamou, ADILVA Rencontres Nationales De Sante Publique Vétérinaire Et Environnementale, 2023, Hautes Alpes

Résumé : Avec le renforcement des exigences (GEN REF 10 notamment) et des audits du COFRAC en Métrologie, l’organisation du LDA 13, basée sur un Responsable Métrologie qui a une vision globale du parc matériel et sur des Correspondants Métrologie dans chaque service, a dû être adaptée pour intégrer des compétences très spécifiques sur la validation des méthodes d’étalonnage, et l’estimation des incertitudes. Ainsi en 2017, le LDA 13 a décidé de créer une fonction de Métrologue Référent et d’externaliser cette fonction.

Poster Gestion externalisée de la fonction de métrologue référent au LDA13